Monsieur Descôteaux bonjour,
Vous m’avez fait sursauter ce matin lorsque j’ai lu sous votre plume que le décès de Jack avait laissé les députés NPD littéralement sans voix et sans moyens. Effectivement, cela a été un choc et un dur coup pour notre formation politique et le mouvement progressiste, mais de là à prétendre, sans démonstration d’aucune sorte, que nous sommes demeurés muets, cela s’éloigne considérablement de la réalité.
Nous avons parlé haut et fort sur plusieurs sujets d’importance l’automne dernier. Megan Leslie a fait un travail formidable dans le dossier de Kyoto, tout comme Françoise Boivin sur le registre des armes à feu, Pat Martin sur la Commission canadienne du blé et qui aurait parlé d’Attawapiskat si cela n’avait été du boulot de Charlie Angus? Nous avons mené la charge en ce qui concerne le détournement de 50 millions de dollars par Tony Clement dans son comté, nous avons défendu le statut des artistes, nous avons dénoncé le contrat des F-35 ou l’utilisation abusive d’hélicoptère par le ministre de la Défense. Nous avons été le parti qui a parlé de pauvreté, de paniers alimentaires, de logement et de la situation des chômeurs. Tel que promis en campagne nous avons déposé des projets de lois qui défendent le poids politique du Québec à la Chambre des communes ou qui visent à appliquer la Charte de la langue française dans les entreprises de juridiction fédérale.
La liste pourrait être encore longue, mais inutile d’insister davantage. Les députés néo-démocrates ont été actifs et présents sur toutes les tribunes. Au nombre d’entrevues accordées l’automne dernier, de lettres ouvertes, de participation à diverses émissions, à des forums publics ou à des débats avec des représentants d’autres partis, je peux vous garantir que nous n’avons pas perdu la voix! Et nous continuerons à demander des comptes à ce gouvernement idéologique et irresponsable.
Alexandre Boulerice
Député de Rosemont-La Petite-Patrie
Critique en matière de dossiers du Conseil du trésor
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