Je suis heureux de constater que le député Bigras réfléchit à la pertinence du Bloc québécois à Ottawa, il rejoint ainsi que nombreux citoyens qui cherchent une avenue plus constructive pour améliorer notre société. La fatigue qui s'est installée au Bloc après 17 ans d'existence est palpable suite au reportage du Journal de Montréal sur la crise existentielle de cette formation. Avec un possible référendum sur la souveraineté reporté aux calendes grecques, le Bloc québécois a perdu sa raison d’être et empêche l'avènement d'un vrai changement.
Je connais bien le Bloc, j’y militais dans les années 1990, mais à un moment donné, il faut être sérieux si on souhaite travailler pour le bien commun. Pour reprendre l’expression de Thomas Mulcair, le Bloc québécois est arrivé à la fin de sa vie utile. J’appelle tous les progressistes et les écologistes à se tourner vers l’équipe de Jack Layton au Québec. Ensemble, nous pouvons agir pour défendre l’environnement, les familles de travailleurs et retrouver une politique étrangère indépendante des États-Unis de George Bush. Les défis sont grands et le Bloc est devenu avec les années un obstacle à une alternative progressiste à Ottawa.
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